La querelle des « anciens » et des « modernes », autour de l’Internet, de la communication et des machines, entre des intellectuels américains phares des années 90. Un débat jamais clos...
La querelle des « anciens » et des « modernes », autour de l’Internet, de la communication et des machines, entre des intellectuels américains phares des années 90. Un débat jamais clos...
Durant l’été des sans-papiers de Saint-Bernard, on en a oublié les banlieues, comme si l’opération Ville-Vie-Vacances (ex-Opération anti-été chaud) avait comme par enchantement, tout réglé. Les jeunes des cités sont 700 000 à avoir profité de vacances sur mesure, laissant à d’autres le soin de parler à leur place quant à leurs réactions vis-à-vis du mouvement des sans-papiers.
Ce n’est plus le « temps de travail » que l’économie de l’information confisque et met au travail, mais le « temps de vie ». Un temps de vie, qui est aussi une définition du politique qui ne renvoie plus à la « biologie » mais à une politique du « virtuel ». Travail et exploitation, mais aussi « auto-valorisation » et « révolution » sont redéployés par cette nouvelle définition de la vie.
Si le travail tend à devenir immatériel, si son hégémonie sociale se manifeste dans la constitution du « general intellect », si cette transformation est constitutive de sujets sociaux, indépendants et autonomes, la contradiction qui oppose cette nouvelle subjectivité à la domination capitaliste ne sera pas dialectique, mais désormais alternative.
Le slogan capitaliste sur la « qualité totale » signifie-t-il autre chose que la volonté de mettre au travail tout ce qui traditionnellement y échappe, c’est-à-dire l’habileté communicationnelle et le goût pour l’Action ?